Ce mois de juillet 2022 a vu plusieurs épisodes caniculaires avec des températures de près de 40° dans l’Aisne. Nous avons néanmoins pu travailler un peu au jardin et commencer les récoltes d’été.
Travaux et aménagements
Nous avons reçu une nouvelle livraison de 5 mètres cubes de broyat de bois composté. Comme d’habitude, nous en avons utilisé un peu partout au jardin, notamment sur les plate bandes.
Nous avons pu utiliser le tamis rotatif acquis en avril pour séparer rapidement les morceaux les plus gros de ceux qui étaient bien compostés.
Le broyat fin a été utilisé sur les planches de culture et comme matériau sec pour le compost. Deux des trois compartiments du composteur sont désormais remplis.
Nous avons également été récupérer des bottes de foin dans une ferme voisine pour compléter les paillages de certaines planches.
L’achat d’une nouvelle faucille japonaise nous a permis de faucher des zones supplémentaires du jardin, sous les fruitiers notamment.
Les haricots plantés sur la structure construite en mai sont partis à l’assaut des filets et commençent à faire des fleurs.
Météo
La sécheresse s’est accentuée dans de nombreuses régions de France, mais comme en 2019 et 2020, l’Aisne a été relativement épargnée : aucun arrêté de restriction d’utilisation de l’eau n’a été pris en juillet. Nous avons donc pu arroser nos planches de culture et sauver quelques arbustes plantés en automne qui commençaient à sécher.
Les cultures les plus fragiles, notamment des laitues juste plantées ont été abritées sous des cagettes pour éviter l’évaporation et les brûlures des feuilles.
Nous n’avons malheureusement pas pu tout protéger et certains arbustes ont eu des feuilles racornies par la chaleur.
Par ailleurs, les plants de maïs doux installés au printemps n’ont pas résisté à la chaleur et à la sécheresse : ils ne donneront rien cette année.
Les températures caniculaires nous auront au moins permis de constater que certains légumes réputés résistants à la chaleur poussent quand même beaucoup mieux à la mi-ombre. Les tomates (non taillées) forment une véritable jungle avec des plants qui atteignent 2m de hauteur.
Vie sauvage
Les rats taupiers qui avaient épargné le jardin depuis quelques mois ont fait leur retour. Nous avons constaté que certains arbustes et un poirier planté l’an passé dépérissaient et trouvé un réseau de galeries à leur pied. Nous avons ouvert les galeries et y avons poussé des granulés de tourteau de ricin à l’aide d’un tuyau d’arrosage. Les futures dégustations de racines seront nettement plus risquées pour les rongeurs !
Plus positif : une taupe a élu domicile dans la partie du haut du jardin et laboure les planches de culture sous le paillis. Elle ne fait aucun dégât et génère une terre grumeleuse à souhait qui sera parfaite pour planter des légumes d’automne.
Nous avions laissé pousser des fleurs jaunes sans trop savoir ce que c’était été avons constaté la présence de chenilles rayées noir et orange sur les tiges. Renseignement pris, la fleur est probablement un séneçon et la chenille, l’écaille du séneçon.
Après avoir trouvé en plein jour un hérisson qui lapait désespérément les gouttes sous une de nos cuves de récupération d’eau, nous avons doublé la quantité de points d’eau dans le jardin, pour les oiseaux et les petits mammifères.
Récoltes
Les nombreuses pommes de terre plantées au printemps avec la méthode « sur gazon » ont commencé à produire et nous avons pu en consommer pas mal. Nous avons étalé les plantations et en avons mis partout : du coup, il en reste beaucoup !
Les tomates ont tout juste commencé à produire : les premières ont été les tomates cerises poire jaunes et la variété Osu blue. Nous avons assez régulièrement nos tomates en août et septembre, donc ce n’est pas trop inhabituel.
Les concombres et courgettes sont par contre assez en retard : la faute à des semis ratés et à de nouveaux semis trop tardifs. Ce sera pour août !
Faute d’arrosage en début de croissance, les oignons ont été très décevants : certains ont à peine grossi ! Quand à l’ail rose, la planche où il était planté a été si envahie que nous n’avons quasiment rien récolté. Ces planches n’étaient pas paillées pour éviter qu’ils ne pourrissent : nous ne ferons pas la même erreur l’an prochain.
Côté fruits, les myrtilliers ont souffert de la chaleur et n’ont rien donné : même les merles ont dédaigné leurs fruits tout secs. Par contre, nous avons mangé des mûres sans épines de la variété « Dirksen Thornless » et les framboises du Japon dont les plants palissés ont été très productifs.
