Octobre 2022 : l’été joue les prolongations en douceur ! Les températures excèdent largement les normales saisonnières. Même avec le retour régulier des précipitions, la météo reste inhabituelle.
Travaux et aménagements
Certaines de nos planches de culture étant dans une pente, nous avons commencé à les doter de bordures en bois sur le côté bas. Le but est double : marquer de façon formelle le bord des planches et permettre de compenser les 4% d’inclinaison. Le tout est recouvert de compost de broyat de bois et de foin pour passer l’hiver.
L’aulne tombé en septembre à cheval sur le ru a été tronçonné, fendu et débité en bûches qui seront utilisées dans la cuisinière à bois une fois séchées.
Toutefois, un autre arbre du bas du jardin penche de façon inhabituelle : il s’agit d’un gros frêne qui présente des fissures de 2cm de largeur à la base de son tronc. Il fera certainement des dégâts importants s’il tombe et sera très compliqué (et cher) à faire enlever sans casse. Wait and see…
Météo
Après un petit coup de vent en septembre qui a causé un peu de casse, octobre a été inhabituellement doux, même dans l’Aisne, avec des écarts importants par rapport aux normales de saison, en particulier en fin de mois. Il a fait plus de 20° certains après midi.
Le nombre de jours de pluie a été proche de la normale sur notre région, ce qui a partiellement résolu le déficit hydrique. Le sol est redevenu humide, sauf à certains endroits sous le paillage des planches de culture. Les choux ont repris leur croissance.
Cultures et plantations
Avec l’arrivée de l’automne, nous avons entamé les plantations en commençant par des fraisiers issus du producteur allemand Hummi. Les variétés installées sont :
- Gento (la plus classique, qu’on trouve facilement)
- Neue Mieze (qu’on avait déjà au jardin)
- Aroma (une variété très sombre)
- Süsse Brumme (réputée résistante à la chaleur)
- Meraldo (une fraise de grande taille, foncée et en forme de cœur)
L’idée était de doter de couvre sol certaines planches qui avaient été paillées de broyat au printemps, puis en été.
Nous avons aussi installé les premiers plants de petits fruitiers :
- Groseilliers à grappes roses Gloire des Sablons
- Framboisiers noirs Black Jewel
- Myrtillier Bluecrop qui remplace un plant mort avec la chaleur de l’été
- Mûres dorées – une ronce tapissance (rubus xanthocarpus)
- Mûroises Boysenberry (découvertes grâce à une vidéo du Busy Gardener)
Vie sauvage
Avec les journées pluvieuses, les merles se sont déchaînés sur les planches qui avaient reçu du compost ou avaient été paillées avec du broyat au mois d’août. Les filets de protection que nous avons installés ne font plus l’affaire : les poireaux et les chicorées pains de sucre sont désormais trop grands pour tenir en dessous.
Notre ami René (la taupe) est très actif sous les planches potagères paillées du haut du jardin qu’il laboure consciencieusement. A part quelques taupinières mal placées, c’est plutôt positif : il nous prépare une terre bien grumeleuse pour le printemps. C’est un peu moins sympathique quand il fait des galeries au travers des allées car il les a faites en surface, quand le sol était encore dur.
Récoltes
Nous avons encore eu quelques récoltes de tomates, malgré le fait que les plants commençaient à noircir. Elles ont été consommées telles quelles.
Nous avons continué à récolter les noix et eu quelques poires d’un arbre planté l’an passé.
4 pommiers nous ont donné une belle récolte. Suivant les arbres, les fruits ont été stockés pour la conservation, transformés en compote ou écrasés pour faire du jus. Les étapes du travail :
Lavage et passage au broyeur manuel
Presse pour l’extraction du jus
Mise en bouteilles
Stérilisation
Au final, c’est un travail un peu physique mais très gratifiant : le jus obtenu est très différent de celui du commerce, à se demander ce qu’ils mettent dedans.
Nous avons aussi récolté des coings sur un cognassier du Japon. Ils ont été transformés en gelée et en pâte de fruits, les deux moyennement réussis.